Focus conférence 9 novembre 2017 : Les chants d’honneur de la chorale populaire à l’orchestre rouge

CONFERENCE DE CHISTIAN LANGEOIS

Espace Congrès  à ROANNE à 19 heures

Les chants d’honneur de la chorale populaire à l’orchestre rouge

Dans le combat de la nuit……

Suzanne Cointe (1905-1943)

En 1936, la musique est partout, se mêle à la foule. De la salle de concert où elle se tenait autrefois, distante et respectée, elle descend dans la rue,  les stades, les usines en grève, les cinémas, les fêtes populaires et toutes les manifestations. La musique revendique la place qui lui est due, au premier rang, dans le combat contre la nuit qui s’avance……….

Focus conférence 13 octobre 2017 Syrie : la guerre des mondes

En collaboration avec Le Musée de Charlieu et La MJC de Charlieu,

LE 13 OCTOBRE à 19 H à la MJC Rue du Pont de Pierre à CHARLIEU

Une conférence de Walid ABBOUD, professeur et conférencier à la l’UPT, spécialiste du Moyen Orient

SYRIE, LA GUERRE DES MONDES

Pour quelles raisons la Syrie cristallise t elle autant de conflits ? Quel rôle les pays limitrophes jouent ils dans le bourbier syrien ?

Focus Ciné Débat du 27 septembre 2017 – Les migrants ne savent pas nager

ESPACE RENOIR 20 H – le 27 septembre après la diffusion du film coup de poing : 

LES MIGRANTS NE SAVENT PAS NAGER

Jean Yves ABECASSIS représentant de SOS MEDITERRANEE interviendra pour nous faire partager et connaître la situation actuelle du douloureux périple des migrants.

A PROPOS DE SOS MEDITERRANEE
Avec plus de 4.576 victimes comptabilisées en 2016, la Méditerranée centrale reste l’axe migratoire le plus mortel au monde. L’Organisation Internationale des Migrations estime que les traversées de la Méditerranée ont provoqué près de 50.000 morts depuis le début des années 2000. C’est une catastrophe humanitaire qui se déroule aux portes de l’Europe.
Or à ce jour, il n’y a toujours pas de dispositif institutionnel de sauvetage à la mesure des besoins en Méditerranée centrale. Le droit maritime et les conventions internationales sont extrêmement clairs : tout navire en mer a le devoir de secourir une embarcation en détresse. Porter secours aux milliers de personnes en danger de mort est une obligation légale.
Marins, humanitaires, simples citoyens européens, nous partageons cette conviction : porter assistance à une personne en danger est également une obligation morale, c’est notre responsabilité partagée.
Nous avons fondé SOS MEDITERRANEE lorsque l’Europe a mis fin, de manière délibérée, à la vaste opération de sauvetage Mare Nostrum menée pendant un an par la Marine italienne. Grâce à une mobilisation exceptionnelle de la société civile et aux contributions de milliers de donateurs, nous avons pu affréter un navire de sauvetage, l’Aquarius. Depuis le 26 février 2016, il sillonne sans relâche les eaux internationales entre la Libye et l’Italie, en coordination constante avec les autorités italiennes. Répondant aux obligations légales et aux instructions du Maritime Rescue Coordination Center basé à Rome, nos équipes de sauveteurs ont secouru plus de 22.000 personnes.
SOS MEDITERRANEE est une organisation humanitaire et notre mission est de sauver des vies. Nous sommes les premiers témoins de la détresse de ces exilés. Ils mettent leur vie en danger en mer après avoir fui une situation de guerre, de famine, de misère ; après avoir été piégés dans les réseaux de traite humaine, dans les camps de l’enfer libyen. A l’heure actuelle, en l’absence de voies de passage sûres vers l’Europe, ils n’ont d’autre alternative que de prendre la mer.
Nous exhortons tous les Etats, toutes les institutions, toutes les agences à considérer la préservation de la vie humaine comme une priorité absolue, quels que soient les défis et les enjeux qui s’offrent à nos sociétés. De nouveaux moyens de sauvetage doivent impérativement être mis en place pour sauver des vies. SOS MEDITERRANEE poursuivra sa mission, tant que le besoin sera là.

https://www.facebook.com/events/877220685763403

Focus conférence 31 mai 2017 : Biens communs et modèles

Mercredi 31 Mai à 19 H Espace Congrès à ROANNE

BIENS COMMUNS ET MODELES Par Stéphane PAGANO Enseignant Chercheur

La disparition de la question des biens communs dans nos sociétés est le fruit d’un glissement idéologique des penseurs de l’économie et du droit, considérés aujourd’hui comme de simples outils techniques “neutres” alors qu’ils sont par définition porteurs d’un projet politique : l’unité individuelle cherchant à maximiser ses utilités. Une remise en cause lente et profonde de ce qui pourtant fait société : l’usage commun des biens communs.

Stéphane PAGANO nous propose d’intégrer cette problématique dans l’évolution des modèles économiques et juridiques qui ont façonnés notre monde contemporain, ceux vers quoi ils tendent pour mieux les interroger et explorer d’autres pistes.

Focus conférence du 11 mai 2017 : Les guerres de l’eau au Moyen Orient

Mai : Jeudi 11 à 19 heures, IUT Roanne
« Les guerres de l’eau au Moyen Orient ».
Intervenant : Walid Abboud,
Professeur de Physique dans l’enseignement supérieur,

conférencier à l’U. P. T. spécialiste du Moyen Orient.Toutes les prévisions concernant l’approvisionnement en eau ne laissent pas, à juste titre, d’inquiéter. Un autre facteur vient aggraver la situation : cours d’eau et nappes phréatiques ne respectent pas les frontières. Comment concilier les revendications des pays en amont qui exigent d’utiliser l’eau comme ils l’entendent, avec celles des pays en aval voulant empêcher toute modification du débit ou de la qualité des eaux ?

Pour l’instant, il faut bien reconnaître la grande difficulté qu’ont les pays à aborder ensemble cette question du partage des ressources hydrauliques.

Focus conférence du 13 avril 2017 : Prévention et traitement de la délinquance juvénile

Jeudi 13 avril à 19 H Maison des Sociétés au COTEAU

Danièle Burel a été nommée à Saint-Étienne en décembre 2015. Elle était auparavant directrice territoriale adjointe dans les Savoie et avait dirigé différents services de milieu ouvert, d’insertion et d’hébergement à la protection judiciaire de la jeunesse. En tant que directrice territoriale de la Loire, elle a sous son autorité une centaine de personnels œuvrant dans les services et unités éducatives.

La protection judiciaire de la jeunesse est une institution méconnue qui œuvre auprès des mineurs en grande difficulté et/ou délinquants.

La PJJ prend en charge et encadre les mineurs qui ont fait l’objet d’une décision de justice. Elle tente, avec l’aide de nombreux partenaires (Éducation, insertion, culture, sport, santé), d’apporter une réponse adaptée à la situation de chaque jeune qui lui est confié, dans le cadre de mesures éducatives en milieu ouvert, où certains jeunes continuent de vivre dans leur milieu habituel mais sont suivis par un éducateur. D’autres jeunes sont confiés dans des établissements et certains autres incarcérés.

Sur la Loire, la PJJ gère des unités éducatives de milieu ouvert, d’insertion et de placement dépendant du service public. Elle pilote également plusieurs établissements du secteur associatif habilité, qui exercent soit des mesures éducatives au pénal pour des jeunes et ou qui accueillent des jeunes dans des structures de placement (Centres Éducatifs Renforcés et Centre Éducatif Fermé).

 

 

Pierrette DUPOYET : Marie Curie ou la science faite femme

Jeudi 23 Novembre 2017 20 h Salle Pierre Hénon à Mably

Marie Sklodowska-Curie a été pionnière dans le domaine de la Recherche fondamentale. Deux Prix Nobel ont salué le travail de cette polonaise qui a oeuvré pour le progrès de la science. Nous la retrouvons dans son rôle de femme, de mère, d’épouse mais aussi dans son laboratoire et sur les champs de bataille où elle sauvera de l’amputation des milliers de soldats, grâce à sa maîtrise de la radiographie. Ayant voué sa vie à la Recherche, elle mourra d’une trop grande exposition au Radium qu’elle avait découvert…

Presse

« Eblouissante interprètation…
Avec un souffle mystérieux et bouleversant prêté à Marie,
Dupoyet nous conte sa vie entre drame et tendresse…
Alchimie de l’interprétation
Le choix des mots a l’exigence d’un Baudelaire…
Pierrette Dupoyet, met en œuvre, de façon émouvante,
un théâtre humaniste… Marie Curie revit sous nos yeux ! »

Assemblée Générale Ordinaire du 13 mars 2017

Rapport Moral du Président Bernard FURNON

 

A notre époque, si nous devions analyser et caractériser nos comportements, nous dirions que notre quotidien est marqué par un processus d’accélération incessant. La romancière Isabelle SORENTE décrit dans ses derniers livres un monde dans lequel règnent rapidité et réactivité.

Il nous faut en effet sans cesse nous adapter à des situations nouvelles et toujours dans l’immédiateté…

Cette posture est en opposition totale à celle de nos ancêtres qui prenaient le temps de vivre sans être obligés de répondre dans l’urgence aux sollicitations incessantes de la société qui nous entoure.

Nous vivons trop souvent sous tension, si bien que les médecins diagnostiquent le stress comme cause de certaines cardiopathies. Dans notre vie professionnelle, il nous faut faire face aux transformations du monde du travail, marquées par la nécessité d’accroître la productivité, la performance, afin d’obtenir rentabilité et profit, une véritable « addiction » dit encore Isabelle SORENTE, addiction aux chiffres, nos conduites étant continuellement livrées à la statistique, aux mathématiques, aux probabilités. Et celle ou celui qui ne peut « tenir la cadence » est marginalisé, mais avec toutes les conséquences que cela implique : crainte de la précarité, peur de l’exclusion . . .

Même ceux qui s’adaptent ne sont pas à l’abri d’une autre forme d’aliénation. Isabelle SORENTE parle d’un « bonheur superficiel, publicitaire ». Notre rapport au monde est trop exclusivement fondé sur la consommation, le besoin artificiel et plus ou moins inconscient d‘acquérir le dernier gadget à la mode, mis en avant par les médias, comme si cette possession nous permettait de mieux nous sentir exister. C’est ainsi l’amour de soi qui est sans cesse réaffirmé, en nous donnant l’illusion d’une meilleure autonomie. Comme aurait dit Freud, tenir compte uniquement de ses propres intérêts, c’est faire triompher le principe de plaisir sur le principe de réalité.

Face à cette vie trépidante, marquée par l’insatisfaction, citons aussi l’humoriste François Morel, en s’inspirant de la fameuse pensée de Descartes, « je pense, donc, je suis », il déclarait : « je pense, cependant, j’ai du mal à suivre… »

Alors, compte tenu de ces déceptions causées par un trop grand individualisme, peut-être faut-il chercher à remplacer le « je » par le « nous ». En effet, hélas ! Le sens du collectif s’estompe peu à peu. Et pourtant, que de satisfaction et d’estime de soi ressenties dans les projets créés et conduits en commun. Prenons comme simple exemple le fonctionnement du Conseil d’Administration de notre Cercle Condorcet. Je tiens à vous dire que mes dernières années de présidence m’ont donné le sentiment qu’une collaboration franche et efficace est possible dans le milieu associatif. La pluralité des points de vue dans nos réunions a amené une réflexion riche et stimulante, chacun dans sa fonction apportant sa contribution à l’ensemble. Se concerter pour réfléchir à l’élaboration d’un programme, à l’avenir de l’association, sans sectarisme ni tabou, c’est modestement certes, mais véritablement mettre en œuvre une des valeurs de la République pas assez souvent appliquée : « la Fraternité ». Et c’est certainement une grande satisfaction de pouvoir affirmer que le travail de groupe, à travers nos rencontres, est bien plus valorisant que les actions réalisées individuellement. En se référant à Albert Camus et en le paraphrasant, nous dirons pour terminer que mieux vaut se conduire en personne « solidaire » plutôt qu’en individu « solitaire ».

 

Focus Conférence 22 mars 2017 – Islam et islamisme

ESPACE CONGRES ROANNE A 19 H

Soufiane ZITOUNI est né à Roanne de parents algériens en 1967. Il est professeur de philosophie. Il a démissionné du lycée Averroès de Lille en désaccord avec les relations éducatives instaurées dans cet établissement.

Dans son livre « Confessions d’un fils de Marianne et de Mahomet » , sans détour, Soufiane Zitouni dénonce l’antisémitisme culturel, la misogynie, le ritualisme et le légalisme d’un grand nombre de musulmans en s’écartant du message de Mahomet :

« Il est là le problème fondamental de l’Islam aujourd’hui : que transmettent aux millions de musulmans que compte notre planète les milliers d’imams qui ont la lourde responsabilité de les éduquer spirituellement ? Quel Islam contribuent-ils à diffuser dans leur esprit et leur coeur ? »

Présentation de la conférence du 22 mars 2017 par Soufiane ZITOUNI :
Mon propos sera très simple: l’islamisme est une perversion de l’islam. Déjà, d’un point de vue spirituel (la tradition soufie), l’islam n’est que le premier niveau de cette religion qu’on nomme communément “islam”, mot arabe qui signifie littéralement “soumission à la volonté de Dieu”, les deux autres niveaux, nécessairement et successivement supérieurs au premier, étant l’iman (la foi) et l’ihsan (l’excellence morale). Or, les islamistes focalisent de manière pathologique et pernicieuse sur le seul premier niveau: l’islam compris comme soumission aveugle à la “charia”, cette prétendue “loi islamique” suprême qu’Allah aurait prescrit pour tous les musulmans dans le Coran. Les islamistes s’appuient sur cette “charia” en grande partie fantasmée pour préconiser un “califat” totalitaire, c’est cela la perversion de l’islam. Pourtant, les versets prescriptifs qui constituent leur sacro-sainte “charia” ne représentent que 6% du texte coranique ! Alors qu’est-ce que l’islam si ce n’est pas l’islamisme ? Une éthique, et non pas une étiquette, une spiritualité libératrice et non pas un dogmatisme aliénant, un sens à l’existence et non pas un légalisme sourd et aveugle, une conscience et non pas une inconscience. C’est ce que j’essaierai de montrer lors de mon intervention.

 

Focus Conférence 6 février : Le développement de l’Edition et du livre au XIX Siècle

Par Dominique de Préville : Le développement de l’Edition et du livre au XIX SiècleDE PREVILLE

Au XIX siècle le livre devient progressivement un produit de grande consommation.

Pour répondre à cette consommation en plein essor la fabrication assise sur des découvertes et des progrès techniques considérables s’industrialise très rapidement en s’organisant autour d’acteurs économiques et financiers puissants.