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AG – Lundi 20 mars 2023 Maison du Port ROANNE

Chère adhérente, Cher adhérent,
La Présidente et les membres du Conseil d’Administration du CERCLE CONDORCET de ROANNE comptent particulièrement sur votre présence lors de

L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
le lundi 20 mars 2023 à 18 h
La Maison du Port
2 rue des Charpentiers
42300 ROANNE

Approbation du procès-verbal de l’assemblée générale du 21 mars 2022
Lecture du rapport moral par Dominique NEY présidente
Lecture et approbation du rapport d’activité
Lecture du rapport financier
Après lecture du rapport des vérificateurs aux comptes, quitus au Président et au Conseil d’administration de leur gestion pour l’année 2022
Approbation du rapport financier
Election des vérificateurs aux comptes pour l’année 2023
Présentation et vote du budget prévisionnel 2024.
Fixation de la cotisation pour l’exercice 2024
Appel à candidatures : tout membre actif à jour de sa cotisation peut déposer sa candidature aux fonctions d’administrateur lors de la signature de la feuille de présence
Nomination de nouveaux administrateurs
Renouvellement des membres du Conseil d’Administration sortant.e.s.

 Se représentent:

Bernard FURNON – Bernard LAPENDERY – Daniel LIE PAO –
Diley MEZY – Stéphane MILLET

ASSEMBLEE GENERALE 12 MARS 2018 – Rapport Moral par J. Brunon

Chers amis,

Je voudrais tout d’abord vous remercier pour votre participation à notre assemblée générale, temps fort de notre association.

Je voudrais également souligner le travail des administrateurs qui m’entourent, qui grâce à leur implication, permettent au Cercle CONDORCET d’exister. Grâce à vous, Bernard, Bernard, Jo, Annick , Roger, Diley, Daniel sans oublier Christian, Dominique, Liliane retenus par ailleurs, ou encore Jean Pierre et Christian, le Cercle CONDORCET de Roanne a encore de belles années devant lui.

Et puis mes remerciements iront à la Ligue de l’Enseignement qui nous apporte un soutien administratif, à Stéphane MILLET, véritable homme ressource qui apporte un concours important aux réalisations de nos actions

Ces remerciements seraient incomplets si je ne soulignais pas les aides logistiques des différents établissements scolaires, les lycées CARNOT , Albert Thomas, l’IUT, des Mairies de Roanne, de Riorges, de Mably qui mettent à notre disposition des salles, des outils. Sans ces soutiens, nous aurions beaucoup de mal à réaliser notre programme.

A tous merci, vous permettez que vive cet espace de réflexion, dans le respect de la laïcité, ciment du vivre ensemble, véritable bijou de notre démocratie.

Ainsi, J’ai hérité du difficile exercice de vous présenter le rapport moral, je dis difficile car comme me le suggère George Orwell « dans les temps de tromperie universelle dire la vérité devient un acte révolutionnaire »

Certes, je pourrais vous confirmer que nous respectons les valeurs morales de notre association, mais je préfère tout d’abord vous citer Albert CAMUS qui dans L’homme révolté, nous interpellait « Faute de valeur supérieure qui oriente l’action, on se dirigera dans le sens de l’efficacité immédiate. Rien n’étant vrai ni faux, bon ou mauvais, la règle sera de se montrer le plus efficace, c’est à dire le plus fort. Le monde alors ne sera plus partagé en justes et en injustes, mais en maîtres et en esclaves. »

Camus visionnaire ?

Pressentait il :

les bouleversements de la société que nous traversons, la mondialisation

la déliquescence de nos valeurs, bases d’une société apaisée,

l’ absurdité des hommes qui les ont remplacé par le dieu Argent, qui fait que des millions sont distribués sans contrepartie aux plus riches en taxant outrageusement les plus faibles, qui fait que certains ne peuvent ni manger, ni se chauffer alors que d’autre voient une augmentation de 18 % de leur fortune en un an.

Cette ignominie qui balaie toute humanité pour servir les intérêts de groupes, de thésauriseurs de la sueur, du travail, de la vie, de millions d’hommes et de femmes dont les enfants cherchent pour certains leur pitance sur les tas d’ordures, de millions d’homme, de femmes et d’enfants réduits, au XXIème siècle, à l’esclavage et vendus comme tels sur les marchés ignominieux africains ou américains.

Oui je suis un Homme révolté, non je vous rassure,  je ne réveille pas la guerre des genres en me présentant ainsi, je reconnais simplement mon appartenance au genre humain pour que tout un chacun reconnaisse à son tour, simplement, l’égalité entre homme et femme qui à tant de difficulté à voir le jour, pour que cesse enfin la loi du plus fort sur le plus faible, pour que cesse enfin ce carcan judéo chrétien qui cantonne les femmes à la cuisine, qui préfère voir en elles la maternité plus que la féminité,  qui préfère des femmes soumises plutôt qu’épanouies,

Je préfère également dénoncer les coups de butoir contre la laïcité, je préfère m’insurger contre un soi-disant abandon des valeurs morales liés à l’effacement social de la religion et à la perte du sens de Dieu, comme l’affirmait Jean Paul 2, il y a quelques années, dans une longue encyclique pour rappeler le fondement religieux ultime des normes morales.

Comment peut-on manier avec autant de maestria l’hypocrisie : comment peut on affirmer le fondement religieux des normes morales et être aussi peu regardant sur les exactions de ses pairs qui écornent depuis de nombreux années la moralité de nombreux pasteurs : pédophiles, protection de criminels de guerre, magouilleurs financiers.

Non je ne pense pas que les hommes aient abandonné les valeurs morales. Je pense au contraire que beaucoup d’entre nous ont compris leur fondement, que beaucoup d’entre nous ont compris, enfin, grâce en particulier à l’Ecole Publique,  que la morale n’était pas d’origine divine mais qu’elle n’était qu’une interprétation faite par les précepteurs de dieu, que celui-ci s’appelle Jehova, Allah, Bouddha, c’est-à-dire par des hommes.

La laïcité serait-elle la religion des athées ?

Non, elle est la valeur sur laquelle peut se bâtir la société car elle laisse la possibilité de croire ou de ne pas croire.

C’est pourquoi nous nous devons de la défendre contre les coups de butoir que les dogmes et les religions lui assènent en voyant s’effilocher leur pouvoir permettant la colonisation de nos esprits.

C’est pourquoi, je vous présente aujourd’hui, non pas un rapport moral, mais, en digne fille de Voltaire, un rapport conforme à notre éthique. L’éthique, quant à elle, n’étant pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier mais une réflexion argumentée en vue du bien-agir.

 

Par la démarche fructueuse consistant à rassembler, dans le respect d’expériences et d’opinions diverses, tous ceux qui perçoivent la nécessité :

de porter un regard libre sur ce monde changeant,

d’engager une réflexion commune sur ses évolutions probables, souhaitables, possibles,

de réaliser une recherche approfondie permettant de mieux comprendre notre monde pour infléchir l’avenir qui est en train de se faire,

on posera alors les jalons d’une société plus juste et plus humaine ou :

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamées, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation »
Extrait de la déclaration des Droits de l’Homme

Et personne ne pourra plus colporter les propos tels que : les SDF vivent dehors par choix, pour démultiplier les classes, il suffit d’installer des paravents, les réfugiés victimes de violences policières n’ont qu’à porter plainte aux Commissariats,  favoriser les licenciements va créer de l’emploi, supprimer la taxation sur les grosses fortunes va permettre aux milliardaires d’investir pour le bien être des pauvres,  la refonte du code du travail permettra une reprise des offres, alors que bon nombre d’économistes de tout bord constatent une augmentation des inégalités et la paupérisation des plus faibles.

Le réveil des consciences, n’est-il pas la raison d’être des Cercles ?

Je vous remercie de votre attention.

Assemblée Générale Ordinaire du 13 mars 2017

Rapport Moral du Président Bernard FURNON

 

A notre époque, si nous devions analyser et caractériser nos comportements, nous dirions que notre quotidien est marqué par un processus d’accélération incessant. La romancière Isabelle SORENTE décrit dans ses derniers livres un monde dans lequel règnent rapidité et réactivité.

Il nous faut en effet sans cesse nous adapter à des situations nouvelles et toujours dans l’immédiateté…

Cette posture est en opposition totale à celle de nos ancêtres qui prenaient le temps de vivre sans être obligés de répondre dans l’urgence aux sollicitations incessantes de la société qui nous entoure.

Nous vivons trop souvent sous tension, si bien que les médecins diagnostiquent le stress comme cause de certaines cardiopathies. Dans notre vie professionnelle, il nous faut faire face aux transformations du monde du travail, marquées par la nécessité d’accroître la productivité, la performance, afin d’obtenir rentabilité et profit, une véritable « addiction » dit encore Isabelle SORENTE, addiction aux chiffres, nos conduites étant continuellement livrées à la statistique, aux mathématiques, aux probabilités. Et celle ou celui qui ne peut « tenir la cadence » est marginalisé, mais avec toutes les conséquences que cela implique : crainte de la précarité, peur de l’exclusion . . .

Même ceux qui s’adaptent ne sont pas à l’abri d’une autre forme d’aliénation. Isabelle SORENTE parle d’un « bonheur superficiel, publicitaire ». Notre rapport au monde est trop exclusivement fondé sur la consommation, le besoin artificiel et plus ou moins inconscient d‘acquérir le dernier gadget à la mode, mis en avant par les médias, comme si cette possession nous permettait de mieux nous sentir exister. C’est ainsi l’amour de soi qui est sans cesse réaffirmé, en nous donnant l’illusion d’une meilleure autonomie. Comme aurait dit Freud, tenir compte uniquement de ses propres intérêts, c’est faire triompher le principe de plaisir sur le principe de réalité.

Face à cette vie trépidante, marquée par l’insatisfaction, citons aussi l’humoriste François Morel, en s’inspirant de la fameuse pensée de Descartes, « je pense, donc, je suis », il déclarait : « je pense, cependant, j’ai du mal à suivre… »

Alors, compte tenu de ces déceptions causées par un trop grand individualisme, peut-être faut-il chercher à remplacer le « je » par le « nous ». En effet, hélas ! Le sens du collectif s’estompe peu à peu. Et pourtant, que de satisfaction et d’estime de soi ressenties dans les projets créés et conduits en commun. Prenons comme simple exemple le fonctionnement du Conseil d’Administration de notre Cercle Condorcet. Je tiens à vous dire que mes dernières années de présidence m’ont donné le sentiment qu’une collaboration franche et efficace est possible dans le milieu associatif. La pluralité des points de vue dans nos réunions a amené une réflexion riche et stimulante, chacun dans sa fonction apportant sa contribution à l’ensemble. Se concerter pour réfléchir à l’élaboration d’un programme, à l’avenir de l’association, sans sectarisme ni tabou, c’est modestement certes, mais véritablement mettre en œuvre une des valeurs de la République pas assez souvent appliquée : « la Fraternité ». Et c’est certainement une grande satisfaction de pouvoir affirmer que le travail de groupe, à travers nos rencontres, est bien plus valorisant que les actions réalisées individuellement. En se référant à Albert Camus et en le paraphrasant, nous dirons pour terminer que mieux vaut se conduire en personne « solidaire » plutôt qu’en individu « solitaire ».

 

Assemblée Générale Ordinaire du 21 MARS 2016 – RAPPORT MORAL ET D’ACTIVITES

 

ASSEMBLEE GENERALE DU 21 MARS 2016

RAPPORT MORAL

RAPPORT D’ACTIVITES

I – RAPPORT MORAL

C’est avec bonheur que depuis quelques mois nous notons une recrudescence de nos adhésions. Le choix éclectique de nos intervenants, la qualité de leurs interventions, et un intérêt renouvelé pour nos conférences laisse augurer des lendemains extrêmement prometteurs.

Alors que certaines dispositions laissent craindre d’un avenir sécuritaire cadenassant nos libertés, ce que beaucoup d’entre nous accepte avec un sourire béat mais sans beaucoup de réflexion, craignant que dans quelques mois, certains écrits soient considérés comme révolutionnaires ou à tout le moins transgressant le politiquement correct ou considéré comme tel, ce qui vous l’avouerez je pense est l’une des raisons d’exister du Cercle Condorcet, je vous invite à partager un éloge à l’une des valeurs fondamentales de notre démocratie : la liberté.

Il m’a semblé nécessaire, tout d’abord, de faire un petit tour d’horizon :

Pourquoi autant de bruit autour du mariage gay ? Pourquoi faudrait-il que l’amour se suffise d’une seule équation ? Pourquoi deux papas et deux mamans ne pourraient il pas élever dignement leurs enfants ? Pourquoi l’Eglise le condamne-t-elle alors qu’elle était encore, il y a quelques mois, si tolérante avec ses pairs bourreaux de victimes innocentes ?

Pourquoi enchaine t on notre liberté d’aimer ?

Pourquoi y a-t-il du cheval dans mes lasagnes au bœuf ? Pourquoi le nuage radioactif a-t-il respecté nos frontières ? Pourquoi les champignons ont il subit des mutations ? Pourquoi fumer du cannabis est-il dangereux ? Pourquoi Monsieur tout le monde se bat il contre les lobbying ? Pourquoi ai-je un AVC en prenant la pilule ?

Pourquoi bâillonne t on notre liberté d’informations ?

Pourquoi ai-je besoin d’un passeport pour me rendre à Toronto, Calcutta ou Cuba ? Pourquoi élève-t-on des murs de bétons, des murailles de pierres ou des rideaux de fer qui s’éparent les hommes et les états ? Pourquoi n’ai-je plus de car pour aller à la foire ?

Pourquoi réduit on notre liberté de circulation ?

Pourquoi la pollution couvre-t-elle nos villes ? Pourquoi mon mais est-il devenu transgénique ? Pourquoi les particules me provoquent elles des crises d’asthme ? Pourquoi les oiseaux s’engluent ils sur les plages ?

Pourquoi empoisonne t on notre liberté de respirer ?

Pourquoi n’ai-je plus de boulot ? Pourquoi existe-t-il des paradis fiscaux ? Pourquoi tout le monde ne paie-t-il pas ses impôts ? Pourquoi dois-je me suffire de 300 € par mois ? Pourquoi ma banque me ponctionne-t-elle tant d’agios ? Pourquoi je ne peux plus me payer un manteau ?

¨Pourquoi enterre t on notre liberté d’exister ?

Pourquoi tant d’entre nous ne trouvent ils plus le chemin des urnes ? Pourquoi notre démocratie dite représentative n’est-elle pas une véritable démocratie ? Pourquoi n’apprend on pas à chaque citoyen l’art de la politique et de gouverner ? Pourquoi les spécialistes sont-ils au service des politiciens et non au service du plus grand nombre comme dans l’Antiquité ?

Pourquoi empêche-t-on à notre liberté de rêver ?

Il nous faut retrouver peu à peu la curiosité de notre enfance, combler avec fébrilité nos lacunes, héritage de notre passivité, si nous voulons que nos libertés perdurent, si nous voulons humer ce délicat parfum de notre liberté enfin révélée.

Quant à moi, j’admire son soleil radieux sur les visages amis, ses reflets de diamant dans les yeux des enfants et porte mon regard sur ses mouvements désordonnés porteur d’espoir à une société enchainée.

Je regarde avec stupeur les mille et un morceaux d’une fausse étoile de cristal, déchirant de leur lueur blafarde les corps mutilés, fausse étoile de cristal se régénérant sans cesse au souffle de la haine, étouffant les battements du cœur de ma liberté assassinée.

J’entends avec horreur les cris de peur de ma liberté piétinée sur la place TIEN EN MEN, agonisante le long des quais de Seine, hurlant sa douleur sous les bruits de bottes et le fracas des armes des rives du Jourdain aux confins de l’Oural, aux confins des déserts,

Je vomis ma liberté usurpée, carotte aux oranges amères que l’on jette en pâture aux hommes démunis, phare désaffecté qui conduit à leurs pertes mille et mille bateaux, fidèle chien de garde d’une société de consommation inhumaine étouffant les cris de désespoir de l’ouvrier licencié, rouant de coups de poing l’enfant révolté, méprisant les coups de gueule du citoyen écœuré, oubliant dans un silence assourdissant le dernier souffle, dans les matins glacés des hommes désespérés. Liberté défigurée, tu sacrifies notre humanité. .

Je déchire avec bonheur ses prisons de tissus dont on pare le corps de mes sœurs, je brûle avec ardeur ses prisons de papiers aux barreaux tricolores qui emprisonnent mes frères pour protéger mes terres, pour engrosser mon égoïsme, nourrir mon intolérance, absoudre ma violence.

Je plante dans ma terre nourricière les idoles élevées par des hommes dépourvus de foi, invoquant Jésus, Jéhovah ou Allah et les arrose de ma liberté aux couleurs d’arc en ciel, une ou multiple, complémentaire pour être parfaite, pour voir enfin éclore la fleur pure et sans tache de la laïcité.

Je caresse avec mille précautions le front du malade enchainé dans son lit que nulle potion ne viendra délivrer, je pleure de ne pouvoir le soulager.. Je hurle mon indignation de ne pouvoir aider le cancéreux dont les jours sont comptés faute de subvenir financièrement aux traitements nécessaires mais réservés aux bourses bien garnies. Je crie mon impuissance devant les corps meurtris cloués dans un fauteuil qui n’ont pour liberté que celle de rêver

Je chéris tendrement ses mythes et ses légendes qu’ils s’appellent Montesquieu, Rousseau, Jaurès Mandela, Luther King, ou Aubrac. Je romps avec ardeur les chaines de mon ignorance afin de semer ses graines dans toutes les basses fosses ou périssent les hommes privés de sa substance.

Je construis mille et une utopie pour lui permettre d’exister, j’élève des remparts pour mieux la protéger, je sacrifie mon corps et mon être tout entier afin que ses musiques bercent l’humanité.

Je goutte enfin sa saveur douce-amère dans la quiétude de mes jours gris.

Comme l’a rappelé notre ami JP CHERVIN à la dernière assemblée générale

LE CERCLE CONDORCET est un lieu de débats où, indépendamment de tout parti ou mouvement organisé, sans souci de doctrine, l’on échange des idées, librement et sans sectarisme. Chacun ne représente que lui-même, quelle que puisse être son appartenance à une religion, à un mouvement philosophique, politique ou syndical, et vient là partager dans un esprit critique et constructif ses interrogations et ses propositions.

Echanger, confronter dans le respect de l’autre, dans un pluralisme affirmé, afin de permettre à chacun de mieux comprendre, de bien mesurer les enjeux de la Société ; mieux agir par une citoyenneté active, pour une transformation sociale vers plus de justice et plus de fraternité.

Faisons en sorte que cet espace de Liberté soit encore présent demain.

Au cours de l’Assemblée générale, une remarque est faite concernant le mariage pour tous. Le discours fait apparaître la seule contestation des institutions catholiques. Une modification est apportée : « Le mariage pour tous est contesté par toutes les institutions religieuses monothéistes ».

Après modification ci-dessus, le rapport moral a été adopté à l’unanimité.

Josette BRUNON

II – RAPPORT D’ACTIVITES

En mars, Jeudi 5, salle P. Hénon à Mably, soirée Aragon (entrée gratuite), en collaboration avec le service culturel de la ville, A 19 heures, représentation théâtrale « Aragon, l’homme mis en mots ». Montage de textes de Louis Aragon et Jean Ristat avec des intermèdes de présentation de Jean Knauf. Lecture de poèmes (dits et chantés par Annie-Claude Sauton), projection de photos (proposées par Marie Berlioz) accompagnée par des improvisations musicales (Sabine Dubosc au violoncelle). A 20 heures, conférence de Pierre Juquin « Aragon, un destin français ».

En avril, Mercredi 8, à 19 heures, Christian Langeois, « Les mineurs d’Auschwitz », à l’Amicale Laïque de l’Arsenal.

En juin, Mardi 2, a 19 heures, Amphithéâtre de l’IUT, conférence de Lisa Otton, « Crise de la médecine générale : quelles solutions possibles ? »

La conférence de Patrick Pelloux programmée le vendredi 5, à 15 heures, Amphithéâtre de l’IUT, « L’hôpital public, quel avenir ? » a été annulée.

En octobre, mardi 6, à 19 heures, en collaboration avec ATTAC, D. Plihon, économiste, « Le livre noir des banques » Espace Congrès. « Le livre noir des banques » est un livre collectif rédigé par une équipe d’Attac et de Basta (coordinateurs, Dominique Plihon et Agnès Rousseau).

Jeudi 8, à 19 heures, en collaboration avec la ville de Mably, « L’Equateur et son évolution politique ». Projection du film de Pierre Carles (en sa présence), « Opération Corréa ». Salle Pierre Hénon (initialement prévue en septembre).

En décembre, dans le cadre de la promulgation de la loi de 1905, en collaboration avec la L.D.H.,

Mercredi 9, à 19 heures, Amphithéâtre de l’I.U.T. de Roanne, Jean-Paul Scot, Professeur d’Histoire en classes préparatoires, « Problèmes de la laïcité aujourd’hui » à partir de son livre « L’Etat chez lui, l’Eglise chez elle ».

En janvier, jeudi 21, à 19 heures, Maison des sociétés à Riorges, « Histoire du livre jusqu’avant la révolution » par Dominique de Préville, Village du livre Ambierle.

En février, jeudi 4, à 19 heures, au Lycée Carnot, « L’autisme, nouvelles approches des troubles du comportement » par Jérôme Parizot.

En mars, Mercredi 9, avec ATTAC, film et débat à l’Espace-Renoir, « Merci patron ».

De plus, notre président a présenté à Lyon une conférence intitulée « Laïcité plus que jamais », à la demande d’une association, le G.R.E.F.

La diversité des thèmes et la qualité des intervenants sont appréciées.

Rapport voté à l’unanimité.

Assemblée Générale du 23 Mars 2015

RAPPORT MORAL

Qui sommes-nous ? Rappel

Fidèle à l’esprit des Cercles, le cercle Condorcet de Roanne est un lieu de débats où, indépendamment de tout parti ou mouvement organisé, sans souci de doctrine, on échange des idées, librement et sans sectarisme. Chacun ne représente que lui-même, quelle que puisse être son appartenance à une religion, à un mouvement philosophique, politique ou syndical, et vient là partager dans un esprit critique et constructif ses interrogations et ses propositions.
Echanger, confronter dans le respect de l’autre, dans un pluralisme affirmé, afin de permettre à chacun de mieux comprendre, de bien mesurer les enjeux de la Société ; mieux agir par une citoyenneté active, pour une transformation sociale vers plus de justice et plus de fraternité, telles sont les raisons d’être fondamentales du Cercle Condorcet de Roanne.

Réaffirmons la laïcité. (Déclaration du Président)
« Devant les événements tragiques et insupportables de ces derniers jours qui ont coûté la vie à 17 personnes, le Cercle Condorcet exprime sa profonde émotion et fait part de sa peine aux familles et aux proches des victimes.
Il veut redire sa volonté de promouvoir un véritable “humanisme laïque”, comportant la défense de toutes les libertés, dont la liberté d’expression ; soutenons sans relâche un journal qu’on a tenté de faire taire par la peur.
L’humanisme laïque, c’est aussi lutter contre les inégalités criantes (échec scolaire, ghettoïsation, chômage…); elles forment le terreau où germent l’obscurantisme et les dérives sectaires à l’origine de la désespérance, de la violence et de la barbarie.
L’humanisme laïque, c’est enfin la solidarité permettant de construire une véritable société fraternelle reconnaissant à chacun une égale dignité.
Pour conclure, citons Albert Camus qui disait ‘Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Alors, oui, disons les choses clairement, oui, nous soutenons la liberté de conscience contre tous les intégrismes qui voudraient l’annihiler ; oui, nous luttons contre toutes les injustices qui sont le cancer de notre société ; oui, nous affirmons, tout en acceptant les différences individuelles, l’universalité de la Loi commune qui s’applique de ce fait à tous : Oui nous sommes laïques, car nous entendons par laïcité un nouvel humanisme affirmant des valeurs susceptibles de créer et de développer le véritable « Vivre ensemble », malgré nos différences d’opinions et de croyances. »
Cette déclaration faite par le président lors de la conférence qui a suivi le drame de janvier et parue dans le blog, nous rappelle que le cercle Condorcet a l’habitude, au mois de décembre, de commémorer la loi de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat.

Aujourd’hui, le « Vivre ensemble » est de plus en plus remis en cause aussi bien en France que dans les autres pays d’Europe. Ce sont des personnes agressées pour leur religion, pour la couleur de leur peau, des cimetières profanés, des lieux de culte vandalisés, de la violence gratuite dans les établissements scolaires…
La laïcité pour nous est la condition indispensable à l’exercice des valeurs de la République, « liberté égalité fraternité ». Le terme de laïcité est trop souvent dénaturé, bafoué, perverti. Comment un parti d’extrême droite qui refuse les valeurs d’égalité, de fraternité peut-il se déclarer en même temps le champion de la laïcité et utiliser cette notion comme moyen d’exclusion ?

Pour lever toute ambiguïté, voici quelques dates-repères sur des manifestations qui ont traité ou se sont rapportées à ce sujet au sein de nos assemblées ces dernières années.

Années 2004-2006
« Au sujet du rapport Stasi et du discours de J. Chirac » Exposé de Laurent Sue.

Décembre2008 :
En collaboration avec le Cercle Philosophique et culturel des Ecossais Roannais et la Ligue de l’Enseignement, 3 journées sur le thème de la « Laïcité » organisées ainsi :
*4, 5, 6 Décembre : exposition « histoire et actualité de la laïcité » accompagnée des commentaires de deux comédiens à base de saynètes historiques.
* 5 Décembre, conférence-débat animée par Henri Pena-Ruiz, philosophe et maître de conférences à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris . Le sujet « la laïcité plus que jamais ».

Décembre 2009 :
Semaine Jean Jaurès (150ème anniversaire) en collaboration avec le Cercle Philosophique des Ecossais Roannais.
1/ Exposition « Jaurès, un destin exceptionnel » prêtée par la Mairie de Toulouse.
2/ 11 décembre, conférence-débat sur le thème « Jean Jaurès, humanisme et laïcité » avec Guylain Chevrier, enseignant à l’Université de Paris, docteur en histoire.

Avril 2011
Eddy Khaldy auteur du livre « Main basse sur l’école », anime une conférence-débat en collaboration avec le cercle philosophique des Ecossais de Roanne «Ecole publique laïque, ses enjeux ».

Décembre 2011
Pierre Roy, président départemental de la Libre Pensée, co-auteur du livre « La lente mise à mort de l’Ecole Publique » traite de « La revanche du parti noir. La lente mise à mort de l’école publique »

Décembre 2012
En collaboration avec la L.D.H., section de Roanne et la Ligue de l’Enseignement de la Loire, à l’occasion de la commémoration de la loi de 1905 promulguant la séparation des Eglises et de l’Etat,
Jean Michel Ducomte , président national de la Ligue de l’Enseignement « Pourquoi un code de la laïcité ? ».

Décembre 2013 :
« Révolution tunisienne et influence des femmes sur la séparation du politique et du religieux », par Salima Ouertani, professeur à l’Université et Itidel Barboura, chargée de cours, doctorante, à Roanne,
Pourquoi ne pas envisager la question de la laïcité pour un pays qui vient de faire sa révolution ?

Décembre 2014:
« Laïcité, Ecole et Péri-scolaire », conférence-débat présentée par Michel Miaille, professeur émérite de droit et de sciences politiques de l’Université Montpellier 1.

Laissons conclure Pena-Ruiz : Pourquoi faut-il défendre la laïcité ?
« Les militants laïcs ne sont pas des communautaristes, ce sont des militants de l’universel.
Défendre la laïcité, c’est avant tout défendre les services publics, les intérêts qui sont communs à tous les hommes, l’idée d’un Etat universel.
La valeur de la laïcité est de réunir les hommes, ainsi qu’une valeur d’émancipation.
La laïcité nous apporte trois grands principes :
1/ La liberté de conscience.
2/ L’égalité de traitement de tous. Ceci est un principe de fraternité.
3/ L’universalité de la puissance publique.
Sous prétexte du droit à la différence, ne risque t-on pas de tomber dans l’indifférence du droit ?
Bien que toujours royaliste, Victor Hugo proclamait: « je veux l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle ».
La solitude de la laïcité française n’est pas un argument de droit mais un argument de fait.
La laïcité fera le tour du monde. »

RAPPORT D’ACTIVITES
A L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
DU 23 MARS 2015

Depuis notre dernière assemblée générale, notre activité a été particulièrement dense. Jugez-en vous-mêmes :

Avril
Jeudi 24 à 19 heures, conférence d’Olwen Kethel, Maison des sociétés, Place Centrale à Riorges, « Charlotte Delbo, le convoi du 24 janvier 1943, solidarité entre femmes ».

Mai :
Jeudi 15 à 19 heures, dans le cadre du centenaire de la mort de Jaurès, conférence de Claude Latta, professeur retraité d’Histoire-Géographie, « Jaurès, itinéraire d’un homme engagé » à l’I.U.T. de Roanne.

Juin :
Jeudi 12 à 20 heures 30 Dans le cadre du centenaire de la mort de Jaurès, spectacle de Pierrette Dupoyet, comédienne et auteur dramatique, « Jean Jaurès assassiné deux fois au théâtre de Roanne.

Octobre :
Jeudi 16, à 19 heures, projection du dernier documentaire de Marcel Trillat « Des étrangers dans la ville », salle P. Hénon à Mably, suivie d’un débat avec l’auteur.

Mercredi 24, à 19 heures, conférence de Gérard Mordillat « Roman populaire et conflits sociaux », Espace Conférences de l’Université à Roanne.

Novembre :
Mercredi 12, à 19 heures, conférence de Gérard Filoche, « Une vraie retraite à 60 ans, c’est possible », Espace Congrès à Roanne.

Décembre :
Mardi 9, à 19 heures, Amphithéâtre de l’I.U.T. de Roanne, « Laïcité, dans et hors de l’Ecole, des repères pour comprendre », conférence-débat présentée par Michel Miaille, professeur émérite de droit et de sciences politiques de l’Université Montpellier 1, organisée en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement

Janvier :
Jeudi 15, à 19 heures, conférence d’Yvon Quiniou sur le thème « Morale et politique », au lycée Carnot à Roanne.

Février :
Mercredi 4, à 19 heures, à Riorges, Maison des sociétés, conférence de Bernard Friot, « Pour un salaire à vie ».

Mars :
Jeudi 5, salle P. Hénon à Mably, soirée Aragon (entrée gratuite), en collaboration avec le service culturel de la ville,
– A 19 heures, représentation théâtrale « Aragon, l’homme mis en mots ».
Montage de textes de Louis Aragon et Jean Ristat avec des intermèdes de présentation de Jean Knauf. Lecture de poèmes (dits et chantés par Annie-Claude Sauton), projection de photos (proposées par Marie Berlioz) accompagnée par des improvisations musicales (Sabine Dubosc au violoncelle).
– A 20 heures, conférence de Pierre Juquin « Aragon, un destin français ».

Il est intéressant de rappeler que les conférences réunissent de 50 à 120 voire 130 personnes, le spectacle de Pierrette Dupoyet a, quant à lui, généré 272 entrées payantes.

DECISIONS ADOPTEES PAR L’ASSEMBLEE GENERALE

1 – COTISATIONS :

Cotisation individuelle : 20 €
Cotisation de couple : 30 €
Cotisation de soutien : à partir de 25 €.

2 – ELECTION CONSEIL D’ADMINISTRATION :

En cours d’année, André Patain et Noël Moulin l’ont quitté pour raisons personnelles. Deux nouveaux membres arrivent, Dominique Ney, cooptée par le conseil en cours d’année, et Daniel Fayet.
Dominique Ney et Daniel Fayet sont élus administrateurs à l’unanimité.

Pour rappel, les autres membres du conseil sont à ce jour : Josette Brunon, Diley Mézy, Jean-Pierre Chervin, Bernard Furnon, Paul Fournier, Bernard Lapendéry, Jo Lejon, Pierre Lescure.

Assemblee générale du 17 mars 2014

Rapport moral et d’activités

 

Nos activités en 2013-2014 :

Nous avons organisé 8 conférences-débats dont une représentation théâtrale appelée conférence gesticulée. Enumérons-les :

Mars 2013 :

Jeudi 14, 20h30, salle Pierre Hénon à Mably, conférence gesticulée : « L’éducation populaire, Monsieur, il n’en n’ont pas voulu » par le comédien Gilles GUERIN, sur un  texte de Franck LEPAGE.

Avril 2013 :

Mardi 9 avril, 19 heures, en collaboration avec l’U.L. C.G.T, Christian Langeois, syndicaliste de Caen, qui a écrit une biographie d’Henri Krasucki, « Henri Krasucki, un exemple d’engagement », à l’Amicale Laïque du Coteau.

Septembre 2013 :

Jeudi 26 à 19 heures, à l’I.U.T. de Roanne, « Peut-on démocratiser l’Ecole ? », Jean-Pierre Terrail, professeur de sociologie à l’Université de Versailles.

Octobre 2013 :

Mardi 8 à 19 heures, « Camus et l’Algérie », Guy Basset, vice-président de la Société des « études camusiennes », à Mably, Espace de la Tour.

Décembre 2013 :

Jeudi 12 à 19 heures, « Révolution tunisienne et influence des femmes sur la séparation du politique et du religieux », par Salima OUERTANI, professeur à l’Université et Itidel BARBOURA, chargée de cours, doctorante, à Roanne, salle de la Capitainerie du port de Roanne.

Janvier 2014 :

Mercredi 22 à 19 heures, en collaboration avec la L.D.H., « Qu’est-ce qu’une démocratie sociale ? » avec Jean-Pierre DUBOIS, président d’honneur de la L.D.H., au Lycée Carnot.

Février :

Jeudi 13 à 19 heures, par Roger MARTELLI, « Pour en finir avec le totalitarisme », à la Maison de la Vie Associative à Roanne.

 

Manifestations prévues jusqu’en fin de saison :

Avril :

Mercredi 2 , à 19 heures, Maison de la Vie Associative, à la Livatte, conférence en lien avec le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles par Agnès THOUVENOT, collaboratrice à la revue « Alternatives économiques » avec Sophie JULLIOT, responsable départementale du CIDFF sur le thème de l’égalité hommes-femmes

Jeudi 24 , à 19 heures, conférence d’Olwen KETHEL, Maison des sociétés, Place Centrale à Riorges, « Charlotte Delbo, le convoi du 24 janvier 1943, solidarité entre femmes ».

Mai :

Jeudi 15 mai, à 19 heures, dans le cadre du centenaire de l’assassinat de Jaurès, conférence de Claude LATTA, professeur retraité d’Histoire Géographie, « Jaurès, itinéraire d’un homme engagé » à l’I.U.T. de Roanne.

Juin :

Jeudi 12 juin, à 20 heures 30, dans le cadre du centenaire de l’assassinat de Jaurès, spectacle de Pierrette DUPOYET, actrice, « Jean Jaurès assassiné deux fois »,  au théâtre de Roanne.

(Droit d’entrée, 10 €). Co-organisation avec le SGALR.

 

Autres activités :

– Elaboration d’un fascicule réunissant les conférences de l’année et distribué aux autorités locales et à nos conférenciers.

– Participation au comité de pilotage de la coordination de la vie associative mis en place par la municipalité roannaise.

-Installation au Lycée Carnot de Roanne du 10 au 28 février d’une exposition « Jaurès homme de paix » à la disposition des classes de l’établissement avec possibilité d’utiliser un questionnaire établi par nos soins. Cette exposition a été achetée par la Ligue de l’Enseignement de la loire.

-Grâce à la ligue de l’Enseignement de la Loire, nous avons pu ouvrir un blog dont la responsable est Josette BRUNON. Vous avez ainsi toutes les informations récentes concernant notre Cercle.

           

Quelques réflexions sur le fonctionnement de notre association et l’élaboration de nos programmes :

– Nous comptions en décembre 2012, 84 adhérents, en décembre 2013, c’est 81 personnes qui avaient payé leur cotisation.  Nous constatons une légère baisse.

-Je rappelle que dès ses débuts, le Cercle Condorcet de Roanne a tenu à établir un compte-rendu de chacune de ses rencontres ; c’est un lourd travail mais je pense que cette démarche satisfait nombre de nos adhérents. C’est une spécificité de notre Cercle Condorcet qui participe à sa réputation.

– L’assistance aux conférences reste fournie  ce qui est encourageant pour nous.

– Nous poursuivons chaque fois que nous le pouvons la formule de la co-organisation de certaines conférences avec d’autres associations ou institutions. Cette année, ce fut avec la Ligue de l’Enseignement,  l’U.L. CGT, la Ligue des Droits de l’Homme, le service culturel de la ville de Mably.

-2014 est marquée par de nombreuses commémorations, en particulier le début de la grande guerre.

Pour notre part, nous avons choisi de parler plutôt de Jean Jaurès qui a tout fait pour éviter la guerre au point d’y laisser sa vie. Vous avez remarqué que c’est grâce à trois manifestations que nous évoquerons la mémoire de ce grand homme : en février, une exposition que plusieurs amicales laïques vont maintenant utiliser dans leurs locaux, une conférence le 15 mai et enfin la création de Pierrette DUPOYET, « Jean Jaurès, assassiné deux fois » au théâtre de Roanne jeudi 12 juin.

Je me permets d’insister pour que nos adhérents s’investissent particulièrement dans cette soirée ; il faut qu’elle soit un succès. En effet, avec le SGALR qui est co-organisateur, nous avons prévu un budget relativement conséquent tout en maintenant le prix des places à un niveau abordable (10€). Heureusement des conseillers généraux nous aident (Alain GUILLEMANT, Fabienne STALARS, Bernard JAYOL) ainsi que la ville de Roanne. Merci à eux. Sans leur soutien, nous n’aurions pas pu rendre hommage de cette façon à la personne de Jaurès qui incarne des idées sociales dont nous sommes fiers ; à notre niveau, nous nous efforçons de les défendre parce qu’elles sont menacées par le système économique qui domine notre monde. Ainsi, la modernité de Jaurès n’est plus à prouver. Il incarne comme le dit Claude LATTA « une vision humaniste de l’économie, de la société et de la culture ». Sa doctrine prône la défense des valeurs de la République mais aussi celle d’une véritable démocratie sociale qui, selon Jean-Pierre DUBOIS, venu récemment nous en parler, reste à conquérir.

 

Discussion – commentaires

 

– Intervention d’un membre du bureau : dans la liste des remerciements exprimée par le président, une personne a pourtant été oubliée, c’est Bernard Furnon. Le Cercle Condorcet ne serait pas ce qu’il est sans l’énorme engagement, travail, de son président. La qualité des interventions tient surtout par son carnet d’adresses assez exceptionnel et par son sens de la communication. Ce constat méritait d’être fait cette année encore comme les années précédentes.

– On regrette que cette année la médiathèque de Roanne refuse toute participation aux organisations conjointes qu’on a pu lui proposer.

 

Le rapport moral et d’activités a été adopté à l’unanimité