Thérèse Clerc nous a quittés.
Elle avait accepté de venir à Roanne très simplement en octobre 2012 pour présenter dans une conférence du Cercle Condorcet son projet de “la Maison des Babayagas”réalisé dans la ville de Montreuil. Celui-ci consistait en l’élaboration d’un lieu de vie “autogéré, féministe, solidaire et écologiste”. Elle disait aussi qu’il s’agissait d’”une utopie réaliste”.
Les logements ont enfin été attribués en 2012 après 13 ans de “palabres et de recherches”.Thérèse pouvait faire part de sa satisfaction dans les médias (Arte, France culture…) dans des émissions où elle affichait dynamisme, humour et qualités oratoires.
A Roanne, elle a tenu à se définir comme “pur produit de 1968, féministe de la première heure, révolutionnaire malgré ses 85 ans”. Elle affirmait vouloir changer le monde à partir d’actions concrètes de ce type. Elle souhaitait “mettre en place des innovations prouvant que la vieillesse, pour qui en assume l’exigence, est un bel âge de la vie, plein d’expérience, de sagesse et (mais oui) d’avenir.”
Merci, Thérèse, de cette leçon d’optimisme !…