Archives mensuelles : février 2016

Ciné Rivage Roanne – 9 Mars 2016 20 H – « MERCI PATRON »

LE CERCLE CONDORCET ET ATTAC EN ROANNAIS VOUS PROPOSE UNE SOIREE DEBAT AUTOUR DU FILM DE FRANCOIS RUFFIN, fondateur du journal FAKIR, MERCI PATRON

Stéphane PAGANO et Marie BERGER représentants de Fakir animeront le débat.

Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usineCONF 9 MARS Merci Patron1 (2)
fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord,
près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne.
Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais
de perdre sa maison.
C’est alors que François Ruffin, fondateur du journal
Fakir, frappe à leur porte. I l est confiant : il va les sauver.
Entouré d’un inspecteur des impôts belge, d’une bonne soeur
rouge, de la déléguée CGT, et d’ex-vendeurs à la Samaritaine, il
ira porter le cas Klur à l’assemblée générale de LVMH, bien
décidé à toucher le coeur de son PDG, Bernard Arnault. Mais
ces David frondeurs pourront-ils l’emporter contre un Goliath
milliardaire ?
Du suspense, de l’émotion, et de la franche rigolade. Nos
pieds nickelés picards réussiront-ils à duper le premier groupe
de luxe au monde, et l’homme le plus riche de France ?. . .
Et puis y a Frédéric Lordon qui veut carrément « faire de
ce film un véritable évènement politique ». . .

Hommage à Thérèse Clerc

therèse clercThérèse Clerc nous a quittés.
Elle avait accepté de venir à Roanne très simplement en octobre 2012 pour présenter dans une conférence du Cercle Condorcet son projet de “la Maison des Babayagas”réalisé dans la ville de Montreuil. Celui-ci consistait en l’élaboration d’un lieu de vie “autogéré, féministe, solidaire et écologiste”. Elle disait aussi qu’il s’agissait d’”une utopie réaliste”.
Les logements ont enfin été attribués en 2012 après 13 ans de “palabres et de recherches”.Thérèse pouvait faire part de sa satisfaction dans les médias (Arte, France culture…) dans des émissions où elle affichait dynamisme, humour et qualités oratoires.
A Roanne, elle a tenu à se définir comme “pur produit de 1968, féministe de la première heure, révolutionnaire malgré ses 85 ans”. Elle affirmait vouloir changer le monde à partir d’actions concrètes de ce type. Elle souhaitait “mettre en place des innovations prouvant que la vieillesse, pour qui en assume l’exigence, est un bel âge de la vie, plein d’expérience, de sagesse et (mais oui) d’avenir.”
Merci, Thérèse, de cette leçon d’optimisme !…