Archives de catégorie : Spectacles

Festival “Autour Du JAZZ Manouche”

AFFICHEAFFICHEe Cercle Condorcet de Roanne, l’Amicale laïque de Charlieu, la Ligue de l’enseignement de la Loire, dans le cadre du festival « Autour du JAZZ manouche » (Charlieu du 16 janvier au 21 février 2020) vous proposent :

une soirée débat – Entrée gratuite, ouvert à tous

« GENS DU VOYAGE : ENTRE REPRESENTATIONS ET REALITES DE VIE D’AUJOURD’HUI »

Projection, contes et rencontre-échanges
le 28 janvier 2020 à 19h à l’Amicale laïque de Charlieu – 42 Route de Fleury –

 

Nous sommes aussi partenaires de l’exposition MONDES TSIGANES (à ne pas manquer) accessible à tous et très pédagogique, visible à l’Amicale laïque de Charlieu du 15 janvier au 15 février 2020
Entrée gratuite ouvert à tous –

 

Retrouvez toute la programmation complète du festival « AUTOUR DU JAZZ MANOUCHE » (concert, projection de films cinéma, pièce de théâtre…) :

http://www.kananas.com/ecoledemusiquedupaysdecharlieubelmont/2019/09/28/autour-du-jazz-manouche/

https://www.facebook.com/JazzManoucheCharlieu/

 

30e anniversaire – 24 mai 2019 – Théâtre : BUILDING par la troupe Tapepastroisfois

Vendredi 24 Mai 2019 à 20 H 30

Le Diapason Bd de Thiers à Roanne

Une comédie de Léonore CONFINO

par la troupe Tapepastroisfois

” Buiding » est une comédie sociétale, drôle et grinçante, qui nous conduit à monter les 13 étages de la société Consulting Conseil, au rythme des pigeons qui s’écrasent contre les vitres d’un building en pleine déconstruction… Du parking à la salle de réception, de la cantine aux sanitaires, en passant par des bureaux déshumanisés, nous découvrons des salariés, guidés par des coaches, et qui ont pour mission surréaliste de conseiller les conseillers. Un tourbillon de la vie au travail qui mène irrémédiablement au burnout, à l’ennui, aux ragots, à la dépression, au harcèlement, à la mise au placard…

On rit, on pleure, on s’identifie. « Building », c’est l’ascension vers le vide, c’est l’allégorie de ce monde de l’entreprise en perte de repères et d’âme.

23 novembre 2017 – SPECTACLE PIERRETTE DUPOYET

Salle Pierre Hénon à MABLY à 20 H :

Marie CURIE ou la science faite femme.

Prix du billet : 13 €

Une presse unanime :

Eblouissante interprètation…
Avec un souffle mystérieux et bouleversant prêté à Marie,
Dupoyet nous conte sa vie entre drame et tendresse…
Alchimie de l’interprétation
Le choix des mots a l’exigence d’un Baudelaire…
Pierrette Dupoyet, met en œuvre, de façon émouvante,
un théâtre humaniste… Marie Curie revit sous nos yeux ! »

Pierrette DUPOYET : Marie Curie ou la science faite femme

Jeudi 23 Novembre 2017 20 h Salle Pierre Hénon à Mably

Marie Sklodowska-Curie a été pionnière dans le domaine de la Recherche fondamentale. Deux Prix Nobel ont salué le travail de cette polonaise qui a oeuvré pour le progrès de la science. Nous la retrouvons dans son rôle de femme, de mère, d’épouse mais aussi dans son laboratoire et sur les champs de bataille où elle sauvera de l’amputation des milliers de soldats, grâce à sa maîtrise de la radiographie. Ayant voué sa vie à la Recherche, elle mourra d’une trop grande exposition au Radium qu’elle avait découvert…

Presse

« Eblouissante interprètation…
Avec un souffle mystérieux et bouleversant prêté à Marie,
Dupoyet nous conte sa vie entre drame et tendresse…
Alchimie de l’interprétation
Le choix des mots a l’exigence d’un Baudelaire…
Pierrette Dupoyet, met en œuvre, de façon émouvante,
un théâtre humaniste… Marie Curie revit sous nos yeux ! »

Focus : Conférence du 5 Mars 2015 SOIREE ARAGON

SALLaragonE PIERRE HENON A PARTIR DE 19 HEURES / SOIREE ARAGON

En partenariat avec le service culturel de la Mairie de Mably,

A 19 H : SPECTACLE “ARAGON, l’Homme mis en mots”
Un montage de textes de Louis Aragon et de Jean Ristat, légataire universel du poète, dits par Jean Knauf.

Poèmes dits et chantés par Annie-Claude Sauton.
Accompagnement violoncelle : Sabine Dubosc

Illustrations vidéo : Marie Berlioz

A 19 H 45 Conférence Pierre Juquin : ARAGON, un destin français.PIERRE JUQUIN
Il raconte avec émotion dans son dernier ouvrage “Aragon. Un destin français” (éditions La Martinière) les espoirs, les erreurs et la chute des idéaux communistes tout au long du XXe siècle, à travers le parcours d’Aragon et l’évocation de ses oeuvres.
Né en 1930 à Clermont Ferrand, Pierre Juquin fut député communiste de l’Essonne, porte-parole du Parti avant d’entrer en dissidence et de le quitter en 1987.

 

Pierrette DUPOYET : Un spectacle aux accents de fraternité

OLYMPUS DIGITAL CAMERALe spectacle commence le 31 Juillet 1914, jour de l’assassinat de Jean Jaurès. La guerre éclate 3 jours plus tard… En toile de fond, les luttes de Jean Jaurès, ses engagements courageux, ses discours enflammés, son pacifisme, son admiration pour Victor Hugo, ses indignations devant l’injustice, sa prise de position dans l’Affaire Dreyfus… mais aussi la guerre de 1914-18, l’attente du procès de l’assassin de Jaurès qui interviendra en Mars 1919 et le coup de tonnerre du verdict !…

Ce spectacle s’inscrit dans la trajectoire humaniste, citoyenne et fraternelle de Pierrette Dupoyet

Le Cercle Condorcet, en partenariat avec le Secteur Géographique des Associations Laïques du Roannais est heureux et fier d’avoir pu accueillir la comédienne et artiste Pierrette Dupoyet au Théâtre de Roanne ; elle y a présenté sa création du festival d’Avignon 2013 « Jaurès assassiné deux fois » qui a obtenu un grand succès.

Tentons un résumé de cette pièce à partir du texte de Pierrette Dupoyet.

OLYMPUS DIGITAL CAMERAScène 1 : « Jaurès assassiné ».

« Décor : en fond de scène une reproduction géante de la première page du journal l’Humanité daté du 1er août 1914, annonçant l’assassinat de Jaurès ».

Louise Jaurès, jouée par Pierrette Dupoyet raconte douloureusement l’assassinat de son mari par Raoul Villain « un illuminé de 28 ans ».

Scène 2 : « Les obsèques ».

C’est le 4 août. « Une foule immense est là, silencieuse ».

Des déclarations d’homme politiques sont citées : Georges Clémenceau, Paul Deschanel, Président de la Chambre, qui a prononcé l’oraison funèbre.

Le cercueil sera transporté de Paris à Albi.

Scène 3 : « la loi des 3 ans ».

Louise Jaurès va devoir ranger tous les écrits de son mari. Elle affirme que Jaurès n’était pas « un adversaire de l’armée, un ennemi de la patrie », il voulait abolir la loi des 3 ans de service militaire pour rendre l’armée « plus humaine » en dénonçant « les fauteurs de guerre ».

Scène 4 : « le courage ».

Louise Jaurès relit des passages du Discours à la Jeunesse prononcé à Albi en 1903 où Jaurès définit le courage en plusieurs sentences dont « le courage c’est choisir un métier et bien le faire ».

Scène 5 : « Parenthèse en pleine nature ».

« Alors quand le monde était trop agité, tu t’éloignais. Tu disais : « Il n’est rien de plus sain pour l’esprit que quelques mois de campagne… » ».

Scène 6 : « L’instruction ».

Louise effectue un retour sur le passé scolaire brillant de Jean, d’abord au Collège de Castres, puis au lycée Louis-le-Grand à Paris, enfin à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm où Jaurès a été reçu premier devant Henri Bergson. Suivent des réflexions sur les bienfaits de l’instruction qui « rend libre ».

Scène 7 : « Grèves ».

Louise Jaurès évoque le soutien qu’a apporté son mari aux luttes ouvrières (mineurs de Carmaux, verriers d’Albi…) tout en s’affirmant contre les violences d’où qu’elles viennent.

Scène 8 : « La laïcité ».

Louise cite son mari :

« Démocratie et laïcité sont indivisibles… C’est sur des bases laïques que la démocratie doit constituer l’éducation… ».

Scène 9 : « Le calme du foyer ».

Trop souvent absent, Jean Jaurès était attendu par Louise et ses enfants heureux de le voir arriver. Louise se sentait bien seule, d’autant que sa belle-mère se montrait blessante à son égard.

Scène 10 : « L’affaire Dreyfus et la création de « l’Humanité ».

Louise parle de « l’intégrité », « la bonté » et « la grandeur » de Jean qui défend Dreyfus injustement condamné.

Il parvient enfin à réaliser son rêve : créer son propre journal qui s’appellera « l’Humanité » dont le premier numéro sortira le 18 avril 1904.

Scène 11 : « Les femmes ».

Louise évoque surtout ses relations familiales avec Jean marquées à cette époque par la domination masculine.

Ils reviennent ensemble pudiquement sur les femmes qu’il a pu connaître avant Louise, conversation faisant suite aux révélations méchantes faites à Louise par la mère de Jean.

Scène 12 : « La Guerre ».

« Trois jours après ton assassinat, la guerre a éclaté ».

Louis, le fils de Jean et de Louise, s’est engagé contre la volonté de sa mère.

Louise évoque des moments passés avec des amies durant lesquels elles lisaient des lettres venues du front.

La scène se conclut par la nouvelle de la mort de Louis, son fils.

Scène 13 : « Les moissons futures … ».

« Il faut continuer sur ce chemin que tu as tracé. D’autres hommes viendront, d’autres moissons fleuriront… ». Ainsi l’œuvre de Jaurès se poursuivra.

Scène 14 : « Le procès de l’assassin ».

« 24 mars 1919 : le procès commence ». Louise décrit les échanges entre le Président du tribunal et Raoul Villain, puis les différents témoignages dont celui de Léon Blum. Suivent les plaidoiries pendant 4 jours.

Verdict : l’assassin est acquitté !… et immédiatement remis en liberté.

« Jean, on vient de t’assassiner une deuxième fois ! » (souligné dans le texte).

Louise déroule la « Une » de l’Humanité du 20 mars 1919, « annonçant l’acquittement de son assassin » puis elle sort lentement.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

L’émotion est palpable dans la salle. Le public se lève et applaudit un long moment. Pierrette Dupoyet annonce qu’une fois changée, elle viendra à la rencontre du public dans le Hall du Théâtre. Des petits groupes se succèdent auprès de la comédienne pour parler de sa carrière, de ses œuvres futures, de Jaurès bien sûr. Une des questions a particulièrement porté sur Louise Jaurès : « On connaît historiquement peu de choses de cette femme. Comment a-t-il été possible de la faire vivre sur scène si précisément ? ».

Pierrette Dupoyet répond qu’elle a dû effectivement projeter beaucoup d’elle-même dans ce personnage mais…finalement, n’est-ce pas ça la magie de la création ?

Le Progrès, dimanche 15 juin 2014 

Pierrette Dupoyet, une ovation méritée !

C’est un public debout qui a ovationné jeudi soir, au théâtre municipal, la comédienne Pierrette Dupoyet à l’issue de on spectacle « Jaurès assassiné deux fois ».

Des spectateurs qui ne tarissaient pas d’éloges : «exceptionnelle», « remarquable », « quel talent »…

Grâce à Louise, la femme de Jaurès, et au talent de la comédienne, ils venaient de revivre les discours enflammés de ce formidable tribun, ses prises de position courageuses, ses espérances dans le progrès de l’Humanité, le procès tant attendu et, ultime trahison, l’acquittement de son assassin.

Un spectacle aux accents de fraternité où l’on découvre Jaurès au quotidien, père de famille, ami fidèle, amoureux de la terre.

Pour commémorer le centenaire de l’assassinat de Jaurès, le cercle Condorcet et le SGALR (Secteur Géographique des Associations Laïques du Roannais) ne pouvaient faire meilleur choix que ce spectacle.